Tous les chiens sont concernés par les parasites internes et externes, indépendamment de toutes précautions ou mesures d’hygiène. Seule une lutte raisonnée, avec des produits adaptés permet de protéger votre compagnon.
Les vers digestifs concernent tous les chiens. Le chien peut héberger des vers, qui se répartissent en deux grands ensembles :
Les chiots sont contaminés par la mère, soit dans l’utérus soit au cours de l’allaitement par les ascaris .
Les adultes se contaminent dans l’environnement en ingérant des larves.
Les symptômes sont parfois peu visibles.
Certains peuvent être transmis à l’homme et provoquer de graves maladies. On parle alors de zoonoses. Chiens de plein air ou d’appartement, jeunes ou âgés, aucun n’y échappe.
C’est pourquoi votre clinique vous prescrira, à titre préventif, des produits à large spectre (éliminant tous les vers).
Certains symptômes permettent de diagnostiquer leur présence :
Ce sont des insectes sans ailes qui sautent sur un animal et le pique très rapidement pour faire un repas de sang. Au bout de 48 heures les femelles se mettent à pondre jusqu’à 50 œufs par jour qui tombent dans l’environnement de l’animal: moquette, canapés, couettes, parquets… Quelques jours plus tard, les larves éclosent puis se transforment en nymphes ou pupes, qui, protégées par un cocon, attendent les conditions propices pour se métamorphoser en puce adulte et recommencer le cycle en sautant sur un animal…
Certains chiens sont très sensibles à la salive des puces qui provoque une allegie cutanée (DAPP).
Ce ne sont pas des insectes mais des acariens. Comme les puces, elles sont hématophages (elles se nourrissent de sang). Trois grandes espèces sont présentes en France :
Dans notre région, seules les Rhipicephalus sont présentes. Mais si vous devez vous déplacer dans d’autres régions, pensez à nous en informer.
Ce sont de petits moucherons traditionnellement présents autour de la Méditerranée mais qui, à cause du réchauffement climatique, occupent une aire géographique de plus en plus étendue en Europe. Ces parasites externes, désagréables en soi, sont surtout dangereux à cause d’une grave maladie qu’ils transmettent au chien, mais aussi à l’homme.
La leishmaniose est une maladie vectorielle commune à l’Homme et au chien. Elle est due à un petit parasite, Leishmania infantum qui infecte certains globules blancs, et se dissémine ensuite chez l’hôte infecté à l’origine de dommages importants à de nombreux organes et au rein en particulier. La maladie peut conduire à la mort de l’animal en l’absence de traitement. Le parasite est porté par des insectes hématophages, les phlébotomes ; ces insectes à peine visibles infectent le chien (ou l’Homme) lors de repas sanguins, souvent au moment du crépuscule. Les phlébotomes sont très fréquents sur le pourtour méditerranéen, ce qui explique l’importance de la leishmaniose canine dans le Sud de la France. La meilleure approche pour combattre la leishmaniose est de la prévenir, et pour ce faire, plusieurs stratégies complémentaires doivent être mises en œuvre par vous et votre vétérinaire :
Cette prévention est d’autant plus importante que le chien une fois infecté devient un réservoir pour le parasite ; les phlébotomes alors susceptibles de piquer le chien infecté peuvent ensuite transmettre le parasite à d’autres chiens mais aussi aux personnes de l’entourage immédiat du chien.
Bien que n’étant pas à proprement parler des parasites des chiens, elles constituent un motif d’urgences très fréquent à partir du printemps. Les chiens ont la fâcheuse habitude de porter leur bouche sur ces larves extrêmement urticantes. Il s’en suit une inflammation aiguë et une nécrose de la langue si l’animal n’est pas conduit de toute urgence chez le vétérinaire. Un traitement à base d’anti-inflammatoires et d’antibiotiques peut, s’il est entrepris à temps, sauver l’animal. En cas de contact, chaque minute compte !
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